samedi 24 octobre 2009

Tarte aux noix et crème de caramel au beurre salé

Voici la variation d'une recette proposée par une consoeur bloggeuse. Sa recette est absolument parfaite, vous pouvez la suivre les yeux fermés. Voici pour ma part ce que je vous propose.


Pour 6 personnes:

- 1 pâte sablée
- 250 g de noix
- 2 c. à s. de crème de caramel au beurre salé
- 2 c. à s. de miel
- 30 cl de crème légère liquide
- 3 jaunes d'oeuf


Dans un premier temps, faites précuire la pâte 3 minutes à 180° et réservez.
Ecossez les noix, puis émiettez 200g de cerneaux. Réservez.
Ensuite faite chauffer à feu doux la crème fraîche et ajoutez la crème de caramel au beurre salé tout en mélangeant. Sortez du feu et ajoutez, tout en continuant à remuer l'appareil, le miel et les noix et enfin les jaunes d'oeuf.
Une fois l'appareil prêt, versez le sur la pâte et réenfournez, toujours à 180° pendant 40 minutes. À mi-cuisson, ajouter les 100g de cerneaux de noix restants par dessus en guise de déco.
Et voilà le travail!


dimanche 18 octobre 2009

Rosbif à la serbe

Petite idée du dimanche midi cuisinée pour mes grands-parents.



Pour 4 personnes:

- 1 rosbif pour 4 (200g par personne)
- 5 pommes de terre moyennes
- 1 poivron vert
- 4 ou 5 tomates pelées
- trois belles c. à c. de paprika doux
- un verre de vin blanc sec

Il faut commencer la recette par l'accompagnement qui prend un peu de temps à cuire. Dans une grande poêle faites fondre une bonne dose de beurre salé, et jetez y les pommes de terre épluchées et coupées en gros dés. La cuisson prend une heure.
Lorsque les pommes de terre commencent à colorer, versez le paprika, mélangez et déglacez avec le vin blanc. Ajoutez ensuite le poivron coupé en fines lamelles.
20 minutes avant la fin de la cuisson enfournez le Rostbif à 200°, salez le et disposez quelques noix de beurre dessus.
Ajoutez dans la foulée les tomates aux pommes de terre. À mesure qu'elles réduisent vous pouvez arroser les pommes de terre avec le jus rendu par le rosbif.
Au but de 20 minutes de cuisson retirez le Rosbif, les pommes de terre devraient être cuites au même moment.
Hvala!

samedi 17 octobre 2009

Poivrons farcis à la persane et curry d'agneau au Chianti

Cette recette est un work in progress... jusque 5 minutes avant de la servir, je ne savais pas encore comment j'allais la terminer. Quoiqu'il en soit, il faut remercier Laura de s'être prêtée au jeu en jouant les cobayes, et d'avoir validée sa publication sur ce blog. Un petit cas de conscience se pose alors... Peut-on faire une recette de quelque chose à moitié improvisé et dont tout l'intérêt est peut être dans l'improvisation...? Peut importe.
L'idée de me mettre au poivrons farcis traînait déjà depuis un petit moment, encore fallait-il trouver une farce digne de ce nom. Le riz étant presque incontournable en la matière, je me suis souvenu d'un petit riz cuisiné à l'orange que j'ai dégusté dans une restaurant perse - et non iranien s'il vous plait! - de la rue de la Reynie. L'agneau s'est ensuite imposé simplement - quelle originalité... - et pour le chianti... je me souviens d'une bouteille qui était très bien passée lors d'un curry... A priori, tout était fait pour coller.


Pour 2 personnes:

- 2 poivrons vert ou rouge
- 300g de gigot d'agneau
- 2 cuillères à café de curry de Madras
- 3 cuillères à soupe d'huile d'olive
- 1 verre de Chianti

et pour le riz à l'orange:

- 1 verre de riz basmati
- le zeste d'une demi-orange
- une dizaine de grain d'un raisin très sucré (chasselas par exemple)
- quelques pignons de pain
- les grains de deux belles grappes de groseilles
- 1 pincée de safran.

Dans un premier temps, préparez une marinade.
Découpez la tranche de gigot en morceaux et dans un bol, mélangez les avec l'huile d'olive et le curry. Disposez ensuite le gigot dans sa marinade au moins 3 heures.

Ensuite, le riz.
Dans une grande casserole verser deux doses d'eau pour une dose de riz. Salez et ajoutez le zeste d'orange, les grains de raisin, les pignons, les groseilles et le safran... Laissez doucement cuire jusqu'à absorption. S'il faut, rajoutez de l'eau pour finir le riz.

Le temps que le riz cuise, coupez le haut des poivrons et conservez-les. Une fois que le riz est cuit farcissez-les avec et repositionnez le haut des poivrons. Disposez les poivrons dans un plat et enfournez les pour 50 minutes à 200° (laissez une feuille de papier d'aluminium dessus pendant les 35 premières minutes).

Sortez la marinade et versez les morceaux de gigot dans un poêle bien chaude, et laissez cuire 3 à 4 minutes de chaque côté. Déglacez ensuite avec le Chianti, laissez réduire et ajoutez une belle noisette de beurre pour finir la préparation.

Disposez et servez... avec le reste de la bouteille de Chianti, ça va de soi...

jeudi 15 octobre 2009

Tarte au citron meringuée


Pas de quoi en faire toute une histoire... et pourtant, la tarte au citron meringuée c'est le succès assuré. Je ne dirais pas que c'est un jeu d'enfant, mais c'est à bien y regarder moins compliqué que ça en a l'air. La recette que je vous propose possède toutefois quelque chose d'un peu spécial, puisqu'à la traditionnelle crème de citron j'y substitue un lemon curd maison et caramélisé. À vous de tester.

Voici la base:

- une pâte sablée

pour le lemon curd:
- 3 beaux citrons
- 220g de sucre en poudre
- 150g de beurre salé
- 4 oeufs

pour la meringue:
-3 blancs d'oeuf
- 150g de sucre glace


Dans un premier temps, il faut faire pré-cuire la pâte pendant 5 minutes dans un four à 180°

Ensuite, le lemon curd.
La recette dont je m'inspire d'après les conseils d'Eleonora propose de le préparer au bain marie. J'ai fini par tenter le coup directement à feu doux, c'est plus simple mais cela demande un peu d'attention, et une certaine vigilance pour ne pas brûler la préparation. Si vous doutez, faites ce qui suit au bain-marie. Cela vous prendra plus de temps, mais vous prendrez beaucoup moins de risque.
Dans un premier temps, il faut presser les citrons et verser le jus dans une casserole chauffée à feu doux.
Une fois le jus chaud, il faut ajouter le sucre et mélanger régulièrement comme pour faire un sirop.
Le sirop obtenu, et toujours à feu doux, ajoutez le beurre et le faire fondre lentement tout en remuant.
Pendant que le beurre fond, battez fort les 4 oeufs après avoir retiré les téguments qui pouvaient rester.
Ajoutez ensuite les oeufs battus avec le sirop dès lors que le beurre a totalement fondu, et que le mélange est resté tiède; les oeufs ne doivent pas cuire!
Mélangez jusqu'à obtenir une texture épaisse et homogène et versez le tout dans un pot à confiture ou un bol que vous placez au frigo au moins pendant deux heures.

Au bout des deux heures vous pouvez verser le lemon curd sur la pâte précuite et ré-enfourner la tarte pendant 15 minutes à 180°, le temps que le dessus du curd caramélise - mais attention, si le curd commence à brûler, retirez immédiatement la tarte.

Pendant ce temps, occupez vous de la meringue.
Battez ensemble - et au fouet, s'il vous plait! - les 3 blancs d'oeuf et le sucre glace. De cette façon, le résultat final donnera une meringue plus fine mais aussi sucrée que si elle avait été battue au fouet électrique et surtout bien plus croquante.
Une fois les blancs montés, retirer du four la tarte en train de caraméliser, et verser par dessus votre appareil à meringue qui va être saisi sur l'instant par le curd encore chaud. Ré-enfournez pour 30 minutes au même thermostat.

Une fois cuite, placez de nouveau la tarte au frai, et la sortir 10 minutes avant de la servir.

mercredi 14 octobre 2009

La Käsekrainer

Je déroge à la règle - en fait, c'est assez courrant, vous le constaterez. La Käsekrainer n'est pas une recette que je vous propose mais l'idée d'un petit encas à déguster lors de vos prochains voyages, où peut être de quoi réveiller la mémoire de vos papilles d'une petite dégustation passée. Parmi la gamme de saucisses que vous proposent les Würstelstände viennois, il en est une qui défie toute catégorie. Oubliez la Currywurst bobo-berlinoise, revenez à la rusticité des alpages styriens et devenez krainerophage!


La Käsekrainer n'est pas une simple saucisse au fromage comme le serait sa cousine bernoise. Elle répond à des critères particuliers. La véritable Krainer est composée de 20% de fromage à pâte cuite de la région de Graz et 80% de viande de porc mariné et coupée en gros morceaux. Elle se cuisine grillée dans les stands viennois, est servie coupée en tranches et accompagnée d'une moutard douce (souvent au miel) et de longs piments doux et d'un petit pain ou d'une tranche de pain complet. Elle se déguste au comptoir où debout l'assiette posée sur les tables hautes qui parfois entourent le Würstelstand. Vous en trouverez un peu partout dans la capitale autrichienne, le long de la Wiental, sur le Naschmarkt, tout au long du Ring, mais tout les Wüstelstände ne se valent pas. La meilleure Krainer - et ce après en avoir goûté un certain nombre et y être toujours revenu - est celle d'un Würstelstand de la vieille ville, préparée par un serbe, au coin de Seilergasse et du Graben, pour une petite pause de 11h ou de 17h avec le Stefansdom en toile de fond...
Alors, Mahlzeit!

dimanche 11 octobre 2009

Poulet au paprika

Cette petite recette ramenée de Hongrie est l'un de mes plats préférés. Chaleureusement recommandée par ma soeur, elle n'est toutefois pas la recette originale, et peut être que Gundel s'arracherait les cheveux pour ce que j'en ai fait. Peut importe, voici mon affaire:



Pour 4 personnes

- un segment de gousse d'ail
- une belle noix de beurre demi-sel
- 2 grosses cuisses de poulet et deux belles escalopes de poulet (Gundel dirait qu'il ne faut que des blancs..., mais les cuisses sont importantes pour le gras qu'elles libèrent).
- du paprika
- un verre de blanc sec (si possible un Tokaji bien sur)
- 1 demi poivron vert
- 3 ou 4 belles tomates
- un peu de crème légère liquide (vous comprendrez pourquoi je ne peux préciser)
- du basilic

Pendant que l'ail coupé finement (et surtout dégermé à la pointe du couteau!!!) frémit doucement dans sa noix de beurre, peler le poivron et couper le très finement (il est aussi possible de le mixer, à vous de voir).
Ajoutez ensuite le poulet (salé) et une fois blanchi des deux cotés, saupoudrez-le de 3 belles cuillères à café de paprika. Mélangez, et presque imméditament déglacez avec le verre de vin. Laissez réduire à sec.
Le plus dur est fait. Ajoutez ensuite le poivron émincé et les tomates pelées et épépinées. Les tomates vont rendre du jus, laissez les réduire presque à sec.
Ajoutez ensuite du basilique, puis versez un peu de crème de sorte à lier la sauce sans que celle-ci soit trop liquide (généralement 20 cl suffisent largement, tout dépend des tomates).
Si vous faite la recette à l'avance, n'ajoutez la crème qu'au dernier moment afin qu'elle ne fige pas.
Servez et étvágyat !

Sriptz à la vénitienne

Amer et raffraichissant petit cocktail tout simple que l'on sirote un peu partout en Italie du Nord.


Ingrédients :

6 cl de vin blanc sec
4 cl d'Aperol ou de Campari
4 cl de soda ou d'eau minérale très gazeuse

Versez le vin blanc, le Campari ou l’Aperol et l’eau gazeuse dans un verre.
Ajoutez des glaçons et une demi-tranche d’orange.

Tarte aux poires et amandes flambée au schnaps


Cette recette est des plus classiques, mais la tarte aux poires étant à peu de chose près mon dessert préféré, elle méritait d'être présente dans l'un de mes premiers posts.


Voici les ingrédients:

- 1 pâte brisée
- 3 poires moyennes William
- 2 oeufs
- 125 g de poudre d'amande
- 20 cl de crème légère liquide
- 1 gousse de vanille
- un verre de schnaps à la poire

Dans un premier temps faisons préchauffer le four à 210° et enfournons la pâte 2 à 3 minutes.
Epluchez les poires et coupez-les en deux. Faites fondre du beurre salé dans un poêle à feu moyen et faites saisir les demi-poires 5 minutes de chaque coté.
Disposez ensuite les poires sur la pâte.
Dans un saladier, mélangez les oeufs, la poudre d'amande, la crème et les graines de la gousse de vanille.
Versez l'appareil dans le plat et enfournez 30 min. à 180°.
Retirez, réservez au frai.
Avant de servir, versez un verre de schnaps à la poire sur la tarte et faites flamber.

vendredi 9 octobre 2009

Tarte salée du Barça (ou déculottée mancunienne)

Qui a dit qu'une soirée foot ne pouvait pas se passer de bière et de pizza? Pas moi. En attendant que le Barça se prépare et afin de savourer plus encore la déculottée promise à MU (je suis foncièrement, irrévocablement et par principe contre toute équipe dans laquelle évolue Christiano Ronaldo) ouvrons notre frigo et ainsi que toute bonne tarte salée l'exige, les restes feront l'affaire.

Voici ce qu'il s'y trouvait:

-5 tranches de Jambon de pays
-1 bonne poignée de pommes de terre grenailles
-5 à 6 champignons de Paris
-30 g de Salers
-3 oeufs
-20 cl de crème liquide légère
-20 cl de lait
-2 pincées de Coriandre



La base est simple, presque ridicule... un banal appareil à quiche. Dans un saladier on mélange les oeufs, la crème et le lait. On pourrait ensuite prendre tous les ingrédient et cela marcherait, mais, pour le petit plus je vous conseille de cuisiner d'abord chaque ingrédient séparément. La préparation est un peu longue, mais le jeu en vaut la chandelle.

Coupez 5 tranches de jambons de pays grossièrement et les saisir à peine 30 secondes dans un poele bien chaude. Réservez.

Coupez les champignons de paris en quatre et les faire dégorger doucement. Continuez à les faire réduire en ajoutant du sel, du poivre. Retirez du feu, et ajoutez immédiatemant le salers coupé en morceaux et deux poignées de persil. Mélangez et réservez.

Coupez les pommes de terre grenailles en trois sans les faire cuire, le four s'en chargera.

Le fait de réserver chacun des ingrédients avant de les verser dans l'appareil est important pour éviter que les oeufs cuisent à leur contact.

Ajoutez ensuite et en même temps le jambon saisi, les champignons cuisinés au salers et les pommes de terre grenaille à l'appareil.

Pour le reste? Étalez la pâte brisée dans un moule et verser ensuite l'appareil...

Enfournez 45 min dans un four préchauffé à 180°.

Une fois cuite, réservez la tarte 5 minutes hors du four afin que la texture s'affermisse. Coupez, servez, dégustez (avec un petit blanc sec ça va de soi...).